Historique
Retour sur notre parcours : l’historique d’OCSA
2023
Mise en place du Conseil d’administration présidé par Emmanuelle Charrière (propriétaire), complété par Claude Gremion et Steve Hunziker ainsi que Lucie Charrière, secrétaire du CA.
2018
Décès d’Olivier Charrière des suites d’une longue maladie. L’actionnariat est conservé uniquement par ses héritiers. Quant à la poursuite de l’activité opérationnelle, elle est assurée par Emmanuelle Charrière et les actuels directeurs, Christophe Demierre, Christophe Jaquier et Nuno Tenera.
2014
Acquisition et aménagement intérieur d’une surface brute d’environ 500 m2 dans le complexe administratif de la rue de l’Europe 12 à Bulle. Réforme des statuts de la société et modification de la raison sociale pour devenir « OCSA o charrière architectes sa ». Reprise complète de l’actionnariat par Olivier Charrière.
2000
Reprise partielle de l’actionnariat par Olivier Charrière, nouvelle raison sociale « Atelier d’architectes diplômés O. Charrière SA ».
1992
Entrée en fonction d’Olivier Charrière – architecte EPFL, au sein de la structure fondée dans les années 60 par son père Roland.
Hommage à Olivier Charrière
Né le 27 mars 1966 à Bulle, Olivier Charrière s’est éteint le 11 juillet 2018 des suites d’un cancer. Reconnu pour son savoir-faire en tant qu’architecte, c’est surtout l’homme avec ses valeurs et sa joie de vivre que l’on retient.
Hommage à Olivier Charrière
Né le 27 mars 1966 à Bulle, Olivier Charrière s’est éteint le 11 juillet 2018 des suites d’un cancer. Reconnu pour son savoir-faire en tant qu’architecte, c’est surtout l’homme avec ses valeurs et sa joie de vivre que l’on retient.
Olivier Charrière (1966-2018)
Un homme marquant,
un architecte qui s’est démarqué
Olivier Charrière est né à Bulle le 27 mars 1966. Après ses études à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne entre 1986 et 1992, il a entrepris son compagnonnage lors de stages chez Hans Kollhoff, à Berlin, et Guido Ponzo, à Fribourg.
De retour dans sa Gruyère natale, il rejoint le bureau fondé par son père Roland Charrière en 1960. Il s’y aguerrit durant une décennie, avant de reprendre le témoin au tournant du millénaire. «Il portait toutes les casquettes, parce qu’il aimait se débrouiller tout seul», avoue son épouse Emmanuelle Charrière, qui a intégré OCSA en 2012.
Pour beaucoup, le nom d’Olivier Charrière est étroitement lié au centre commercial Migros de La Tour-de-Trême. La fameuse «Migros code-barres», comme tout le monde l’appelle. En 2007, le journal La Liberté retrace sa conception: «Le code-barres nous est apparu comme le symbole de la consommation, explique l’architecte. Son côté graphique noir et blanc s’intègre bien avec le contexte campagnard où le vert domine. On peut s’intégrer en se fondant dans l’univers environnant. Mais on peut aussi s’intégrer par la rupture.»
Ce bâtiment est emblématique du travail et de la personnalité d’Olivier Charrière. Il avouait cependant: «Nous ne sommes pas un bureau de style ni de signature.» Entendez, nous apportons des solutions adaptées à chaque projet. Sa marque de fabrique: une idée qui impacte, qui permette de se démarquer. Et surtout ne pas s’écarter du thème et éliminer tout ce qui parasite cette idée.
Au-delà de ses idées fortes, Olivier Charrière est un adepte de la réduction des moyens. Il apprécie la simplicité, travailler avec un minimum d’éléments, rationaliser. Il affectionne les différents usages d’un même élément, sans jamais sacrifier aucun détail.
Fan de bande dessinée, «il n’hésitait jamais à prendre un rouleau de calque et à crobarder quand il avait une idée en tête», se souviennent ses collaborateurs. Durant sa carrière, Olivier Charrière a conçu quelque 600 projets et en a réalisé près d’un tiers. On se souvient notamment de l’école primaire de la Léchère, à Bulle, mais aussi des Bains de la Gruyère, à Charmey (en association avec le bureau Deillon-Delley), du Glion Institute à Bulle, du Tibet Museum à Gruyères ou des nouveaux bâtiments de la Fondation Horizon Sud, à Gumefens.
Doté d’un charisme et d’une aura hors norme, Olivier Charrière disposait «d’une grande culture. Il était exigeant, il ne supportait pas la médiocrité, mais il avait toujours le mot pour rire et mettait constamment la bonne ambiance, raconte son entourage. Il était un chef de meute qui savait sublimer son équipe.»
«Le bureau était sa vie, confie son épouse. Il aimait la foule, la vie, le monde. Il a vécu à 300 kilomètres à l’heure.» Il s’en est allé le 11 juillet 2018 des suites d’une longue maladie.
Depuis lors, Emmanuelle Charrière a repris le flambeau. Elle préside désormais le conseil d’administration d’OCSA, où officie depuis peu leur fille Lucie au poste de secrétaire. Avec cette troisième génération se perpétue ainsi l’histoire familiale du bureau Charrière, déjà longue de six décennies.